
Dans un communiqué, Les Loyalistes condamnent “avec fermeté” les blocages générés pour tenter d’imposer Sofinor en qualité de repreneur.
” Comment réagiraient les responsables indépendantistes si les loyalistes participaient à des actions visant à bloquer l’accès à l’Usine du Nord et exigeaient que Promosud prennent 51% de l’Usine du Nord?
” Comment réagiraient ils si le patron de l’Usine du Nord était menacé de mort par les militants loyalistes? ” écrivent Les Loyalistes. Antonin Beurrier aurait en effet reçu des menaces de mort et une enquête serait ouverte sur ce délit.
Enfin, au moment où, sous l’égide du ministre des Outre mer, une discussion paraît possible, Les Loyalistes s’interrogent sur les motivations du FLNKS, et indiquent que “dans ce contexte, il n’y a pas de place pour une préalable minier“.
LE COMMUNIQUÉ DES LOYALISTES
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Les Loyalistes condamnent avec fermeté les blocages de la route du Mont Dore et de l’Usine qui ont eu lieu hier.
Le rachat de l’Usine du Sud est un sujet majeur qui peut avoir des conséquences sur le sort de 3000 familles et sur l’ensemble des équilibres sociaux et financiers de la Nouvelle-Calédonie.
Les loyalistes se satisfont qu’une offre crédible ait pu voir le jour, que cette offre permette aux intérêts calédoniens d’être représentés à hauteur de 50% tout en garantissant la pérennité de l’outil grâce à la présence d’un gros groupe financier. Il se satisfont également que les garanties environnementales soient largement rehaussées et que le Pacte du Grand Sud, passé avec les populations du Sud soit maintenu.
Ils s’interrogent sur le soutien apporté par le Flnks à ces actions illégales alors même que les fils du dialogue ont été renoués il y a quelques jours.
Comment réagiraient les responsables indépendantistes si les loyalistes participaient à des actions visant à bloquer l’accès à l’Usine du Nord et exigeaient que Promosud prennent 51% de l’Usine du Nord?
Comment réagiraient ils si le patron de l’Usine du Nord était menacé de mort par les militants loyalistes?
C’est pourtant exactement ce qui se passe en sens inverse:
– le site est bloqué avec une revendication unique: que Sofinor prenne 51% dans l’Usine du Sud
– Antonin Beurrier a fait l’objet de menaces de mort.
Nous appelons donc chacun au calme, à la responsabilité, à l’examen attentif de l’offre sélectionnée, et à un travail en commun pour sauver les emplois.
Le Ministre des Outre-Mer a d’ores et déjà fixé une réunion dans la continuité de celle qui a eu lieu sur l’îlot Lepredour le 26 novembre prochain pour aborder le sujet du Nickel. Dans ce contexte, il n’y pas de place pour un nouveau préalable minier.