
Dans un communiqué, Nouvelle Calédonie Energie annonce le lancement prochain d’un appel d’offres pour la réalisation de la fameuse nouvelle centrale de 200 mégawatts.
« Suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé le 30 mars 2020, le Comité de Direction de Nouvelle-Calédonie Energie (NCE) a confirmé le lancement prochainement d’un appel d’offres pour la fourniture de puissance et d’énergie électrique par un producteur indépendant d’électricité (IPP « Independent Power Producer ») »… « L’offre correspondante devra intégrer la construction et l’opération des infrastructures nécessaires ainsi que l’approvisionnement en combustible ».
« L’appel à manifestation d’intérêt a permis de préciser les points suivants qui seront intégrés dans l’appel d’offres : la centrale intégrée dans l’offre des candidats devra avoir une puissance de 200 MW et devra fournir 1 350 GWh par an environ ; les infrastructures devront être placées sur une ou plusieurs structure (s) flottante (s) ou lestée (s) sur le fond marin (Gravity Based structure) ; le combustible devra être le gaz naturel ; la centrale intégrée dans l’offre des candidats pourrait être amenée à moduler son régime de fonctionnement aux profits des énergies renouvelables disponibles sur le réseau calédonien ».
La SLN avait rendue publique sa préférence pour une solution gaz, probablement plus rapide à mettre en oeuvre. L’appel d’offres lancé par NCE et suivi avec attention par l’Etat qui semble s’être rangé aux arguments du métallurgiste, va dans ce sens.
La France était initialement … hostile aux projets gaziers, débattus en septembre dernier au Parlement Européen dans le cadre de la constitution du Fonds de Transition juste. Elle avait reculé devant la pression des pays dépendant du charbon, parmi lesquels la Pologne et l’Allemagne. Elle a même reculé jusqu’en Nouvelle-Calédonie …