
En répondant hier matin à une question posée par un auditeur dans l’émission animée par Anne Claire Lévêque sur NC1ère radio, le leader de l’Eveil Océanien a levé toute ambiguité sur son choix personnel pour le référendum du 4 octobre prochain. “A titre personnel, je pense que la Calédonie doit rester française, a-t-il répondu, indiquant “donc, je voterai Non”.
Milakulo Tukumuli, tout en reconnaissant que la majorité de la communauté wallisienne et futunienne de Nouvelle-Calédonie était profondément attachée à la France, a cependant confirmé qu’aucune consigne de vote ne serait donnée aux électeurs de l’Eveil Océanien. Selon lui, chacun doit être libre de voter en son âme et conscience, cette liberté constituant une originalité de son parti dans le non-choix entre les deux blocs indépendantistes-non indépendantistes.
L’Eveil Océanien avait constitué un intergroupe au Congrès avec l’UC-FLNKS-Nationalistes lors de la session administrative dernière.
La question subsidiaire qui demeure est à présent celle de sa position sur le projet de vœu visant à étendre à la Nouvelle-Calédonie les dispositions contenues dans l’article 27 de la Loi Organique, vœu récemment déposé avec l’appui de Pierre-Chanel Tutuguro, Secrétaire général de l’Union Calédonienne. Ce texte sera appelé devant les élus à l’issue du référendum. À condition, bien entendu, que le “Non” l’emporte.