CENTRALES À GAZ : L’EUROPE RÉTICENTE

A l’issue d’une forte opposition aux centrales à gaz, les députés européens son parvenus à un compromis. L’enjeu, bénéficier du Fonds de transition juste doté de 1.200 milliards FCFP. Le gouvernement français était opposé aux projets gaziers. Le groupe Renaissance (macronistes et associés) se battait depuis des mois pour exclure leur financement du Fonds de transition juste. Compte tenu de l’avis contraire de l’Allemagne et des pays de l’Est et du Sud, un compromis a finalement du être élaboré.

Le texte final pose le principe que les énergies fossiles sont exclues des financements prévus. Mais un projet de centrale au gaz peut bénéficier d’un financement dans certaines conditions. La première : être situé dans une région où le charbon domine. La seconde : adopter la meilleure technologie possible compatible avec la « taxonomie européenne », c’est-à-dire les activités éligibles aux financements verts.

Pour la Nouvelle-Calédonie, il n’est pas prévu l’intervention du Fonds Européen, et de toute façon, le territoire ne bénéficie pas des fonds structurels. C’est la défiscalisation métropolitaine qui constitue un levier important à sa réalisation. Pour l’heure, aucune décision définitive n’a encore été prise, et l’on semble s’orienter également vers un compromis entre les différentes technologies.