EN POLYNÉSIE 795 CAS DE COVID MAIS 0 DÉCÈS ET SEULEMENT 9 HOSPITALISATIONS

Si la Polynésie, incapable d’enrayer l’épidémie de Covid qui la frappe et se propage, doit changer sa stratégie sanitaire, ce sera peut être le pari de l’immunité collective. Mercredi, elle comptait près de 800 cas nouveaux depuis le 2 août dernier. Cependant, il est intéressant d’examiner ces chiffres dans le détail.

Selon Tahiti Infos, 514 malades « sont sortis d’isolement et considérés comme guéris, après 10 jours d’infection.
« La moyenne d’âge de l’ensemble des cas identifiés depuis le rebond épidémique est de 35 ans. Les autres cas confirmés durant ces 10 derniers jours sont tous isolés (281) dont 15 en centre d’hébergement dédié. Neuf personnes sont actuellement hospitalisées au centre hospitalier du Taaone pour des signes de Covid-19, dont trois en service de réanimation. Les cas actifs sont localisés dans les communes urbaines de Tahiti (267), ainsi qu’à Moorea (12) et Hao (2). »

Ce qui est toutefois notable, c’est donc que 9 personnes seulement sont hospitalisées et qu’aucun décès, à ce jour, n’est à déplorer. Jusqu’à présent, la dengue a fait davantage de victimes.

La Polynésie sera-t-elle contrainte de tenter l’expérience de l’immunité collective ?

La Suède a choisi cette stratégie. Certes, le nombre de décès par rapport à la population y est plus élevé que chez son voisin norvégien, mais par million d’habitants, le taux de mortalité est moins élevé qu’en Belgique ou qu’en Italie, et légèrement supérieur à celui de la France. La population y vit normalement, et, point remarquable, son économie a moins souffert qu’ailleurs dans la zone euro.