Une recherche désespérée pour sauver 3000 emplois

L’ACTU EN BREF EN CALÉDONIE

EST-IL ENCORE POSSIBLE DE SAUVER L’USINE DU SUD ? – C’est aujourd’hui la seule question qui se pose après le retrait du seul repreneur jugé crédible par Vale et son conseil financier pour cette opération, la Banque Rothschild, expert mondialement reconnu. Ce n’est plus, aujourd’hui, de la communication, car Vale mettra l’usine sous cloche dans 3 mois si aucune solution crédible n’est trouvé. Lire notre article.

On connaît les estimations de cette catastrophe sans précédent : 1200 emplois directs supprimés dans l’usine et sur la mine, 2000 emplois indirects, notamment chez les sous-traitants, et indirects, liés aux autres activités périphériques générées. Les conséquences seraient  immenses : mise en péril de la Cafat, rupture de ressources fiscales, désordre et désespérance sociale de plusieurs milliers de familles privées de revenus.

Ce n’est certes pas les manifestions pour une « usine pays » qui vont désormais changer les choses, une « usine pays » qui serait en fait tout autant maîtrisée par des groupes étrangers. Bien au contraire, ces éruptions d’ostracisme vont un peu plus décridibiliser la Nouvelle-Calédonie dans les milieux internationaux des investisseurs, une Calédonie dont le sinistre label de « zone à risque » va se confirmer.

Le PDG, les organisations syndicales et la province Sud affirment tenter de trouver une solution de rechange avec un dispositif d’actionnariat des salariés. Chacun est cependant conscient que seules, soit une reprise par un industriel crédible, soit une décision inespérée de Vale de poursuivre quelques temps encore son purgatoire calédonien, seraient de nature à pérenniser l’usine du Sud.

A défaut, ce qui est le cas aujourd’hui, tous les regards se tournent vers « l’Etat ». C’est à dire la France.

LÉGER MIEUX DANS LA GRÈVE D’AIR LOYAUTÉ grâce à une discussion jugée positive des grévistes avec le dirigeants de la Sodiles. L’escale de Lifou a été réouverte, mais le départ du responsable technique de la société est toujours demandé.

L’ICAN CONFIRME SA MARCHE POUR « L’USINE PAYS » prévue pour ce matin. Une nouvelle marche est-elle prévue quand l’usine aura disparu ?

UN REQUIN TIGRE aurait été aperçu dans la zone dite de la Côte Blanche, à proximité du récif Ricaudy.

LA SOCIÉTÉ SERDIS ÉPINGLÉE PAR L’AUTORITÉ DE LA CONCURRENCE pour pratique anti-concurrentielle par l’intermédiaire d’une exclusivité de distribution, système interdit sur le territoire. Le produit en cause est une marque Belge de glaces. Serdis a écopé d’une amende de 20 millions.

POLYNÉSIE

Devant la propagation inexorable du Covid en Polynésie, les autorités locales sont dépassées et cherchent désespérément à mettre en place une nouvelle stratégie sanitaire adaptée à cette situation.

Il est désormais question d’immunité collective en considérant que la fermeture des frontières sera inefficace. Une écrasante responsabilité pour les décideurs polynésiens.

Cliquer sur l’image pour lire l’article de Tahiti Infos

AUSTRALIE ET NOUVELLE-ZÉLANDE

La baisse du nombre de cas de Covid se confirme dans le Victoria.

EN MÉTROPOLE ET DANS LE MONDE

L’actu du Tour de France 2020

  • La 10e étape du Tour de France, ce mardi, a été remportée par l’Irlandais Sam Bennett. Au sprint, il devance Caleb Ewan et Peter Sagan. 
  • Au classement général, le Slovène Primoz Roglic (Jumbo-Visma), pas inquiété aujourd’hui, conserve son maillot jaune avec 21 secondes d’avance sur Egan Bernal, le vainqueur sortant, 28 secondes sur Guillaume Martin et 30 secondes sur Romain Bardet.
  • Demain, la 11e étape mènera les coureurs du Tour de France de Châtelaillon-plage à Poitiers.

US OPEN – L’US Open de tennis est déjà terminé pour Novak Djokovic, exclu lors de son match face à l’Espagnol Carreno-Busta, hier, à la suite d’un geste malencontreux : le Serbe a expédié une balle en plein visage d’un juge arbitre. Un geste synonyme de disqualification.

RECONFINEMENT FRANCE – A nouveau évoqué par Emmanuel Macron, le reconfinement doit absolument être évité, selon le président. Pour cela, il faudra être « collectivement très rigoureux », prévient-il.