DISPARITION DE PIERRE MARESCA

Photo : Maison de la Nouvelle-Calédonie

Il était, à sa mesure, un petit monument de la vie politique calédonienne. Son parcours professionnel l’avait conduit d’abord dans la Police Nationale, puis au journalisme. Un métier dans lequel il excellait, et où, à Paris, il s’était forgé de solides amitiés, notamment au sein des Jeunes Giscardiens.

En Nouvelle-Calédonie, cette forte personnalité, proche de Jacques Lafleur, a connu tous les échelons de responsabilité politique. De la Ville de Nouméa, à la province Sud, au Congrès, jusqu’au gouvernement.

En août 1988, il avait fait partie de l’équipe de négociateurs des accords de la rue Oudinot qui avaient traduit juridiquement les Accords de Matignon. Il avait également été très proche, et collaborateur, de Dick Ukeiwe alors Sénateur de la République.

Farouchement attaché au maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République, titulaire de la Légion d’Honneur, il avait écrit plusieurs livres de référence.

Nous reviendrons sur cette disparition avec laquelle, une page de l’histoire politique calédonienne se tourne.