
« – Bonjour Madame, excusez-nous de vous déranger en pleine manifestation. Mais vous avez lancé un pavé dans la gueule de mon collègue …
La gentille dame tire la langue aux deux policiers qui s’adressent à elle, et leur fait deux doigts d’honneur.
» – Ce n’est pas sympathique, Madame. Néanmoins, nous souhaiterions effectuer une procédure. Auriez-vous, s’il vous plaît, l’obligeance d’accepter de nous suivre au poste ?
La dame, penaude, tend ses poignées, pleine de remords.
» – Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je suis infirmière, vous savez … »
» – Ce n’est rien Madame. Juste le temps d’enregistrer votre déposition« .
Et s’écartant poliment, évitant des projectiles divers, tandis que plusieurs centaines de manifestants les insultent,
» Je vous en prie, Madame, après vous« .
Ce n’est pas tout à fait se qui s’est déroulé, dans la séquence de l’arrestation de Farida C. effectuée lors de la manifestation des soignants le 16 juin dernier.
L’infirmière a effectivement été filmée alors qu’elle effectuait des doigts d’honneur en direction de la police, puis s’était livrée à des jets de pierre contre les forces de l’ordre. Rien à voir avec une attitude de manifestante pacifique.
Elle a été interpelée lors d’une charge et conduite au commissariat. Hystérie de la gauche des insoumis et de quelques syndicats, tentant d’accréditer la thèse habituelle des violences policières.
La dame a été placée en garde à vue puis relâchée. Elle comparaîtra en septembre devant le tribunal correctionnel pour « outrages » et » violences sans interruption totale de travail (ITT) » sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
Demain, si elle entend des bruits suspects chez elle, nul doute qu’elle appellera immédiatement Police Secours …