
Pas de consensus sur le second référendum, comme on pouvait s’y attendre. Un consensus qui, d’ailleurs, ne peut exister tout comme le fameux “destin commun” quand deux parties des Calédoniens appellent chacune à … un destin différent. Et en tout cas, dans l’hémicycle de Vauban, un débat long s’est tenu, avec des passes-d’arme vives, pour un avis à donner sur l’utilisation du bleu-blanc-rouge dans la campagne officielle, et sur la date du scrutin proposée au 4 octobre par le gouvernement central. Pré-campagne.
Hier au Congrès, une majorité s’est dégagée d’un fil pour donner un avis favorable à l’utilisation des couleurs tricolores lors de la campagne officielle. Les commentaires des indépendantistes, sur ce sujet, ont un parfum de surréalisme : l’utilisation des couleurs de la France par les loyalistes … créent une rupture d’équité !
Majorité également ténue sur la date du scrutin, en faveur du 25 octobre alors que le gouvernement français, soutenu par l’Avenir en Confiance, propose le 4 octobre.
Au total, après ces avis divers, le gouvernement central décidera.
4 ou 25 octobre, ce qui importera sera le résultat. Une stagnation ou un recul des votes seront un nouvel échec pour les indépendantistes. Et l’inverse pour ceux qui souhaitent que la Nouvelle-Calédonie continue son évolution au sein de la République française.