
Depuis le début de l’année, il n’est évidemment question que de coronavirus. Pourtant, depuis plusieurs années, l’actualité sanitaire de la Nouvelle-Calédonie vit, en saison chaude, au rythme de la dengue. Or en 2020, il n’en a pratiquement pas été question, avec seulement 5 cas en janvier dont 4 importés.
En 2019, près de 4000 cas de dengue avaient été constatés. Près de 400 hospitalisations avaient été nécessaires. 2 décès avaient été enregistrés entre le 6 février et le 21 mai 2019.
Le process Wolbachia porterait-il ses premiers fruits ? Accessoirement, l’université de Monash, à Melbourne, qui a mis au point cette lutte « écologique » contre la propagation du virus de la dengue -l’infection du moustique Aedes Aegypti par la bactérie Wolbachia bloquant la possibilité de transmission du virus de la dengue-, vient également de mettre en évidence les propriétés d’un antiparasitaire, l’ivermectine, contre la réplication du Covid-19. <Ndlr – Une équipe de chercheurs de Monash University a testé l’ivermectine sur le Covid-19 en laboratoire, et a constaté une diminution rapide de la charge virale du coronavirus, puis, au bout de 48h, son atténuation à un point tel que sa réplication n’est plus possible. L’ivermectine est un antiparasitaire sans danger et très connu, notamment utilisé pour combattre la gale. Un laboratoire français, Medincell, a également testé ses propriétés anti-paludéennes. Lire notre article>
En tout cas, soit les malades de la dengue sont passés inaperçus, éclipsés par l’actualité du coronavirus, soit la Calédonie est, pour l’instant, exempte d’épidémie de dengue. Déjà épargnés apparemment du Covid-19 « autochtone », les Calédoniens sont-ils en train de gagner la bataille contre la diffusion de la dengue par le moustique Aedes Aegypti ?