
En mission à Paris, le président du gouvernement a été reçu par Edouard Philippe. Thierry Santa a exposé au Premier ministre plusieurs problématiques calédoniennes pour lesquelles, l’attention ou l’intervention de l’Etat sont sollicitées.
C’est d’abord le retour à l’équilibre du Ruamm qui a été évoqué. Le gouvernement et le Congrès ont approuvé le dispositif visant d’une part, à rétablir un équilibre des comptes pour la fin 2020, et d’autre part, de pérenniser cet équilibre par une évolution du pilotage et de la gouvernance de notre système de santé/protection sociale.
Le rétablissement d’une trésorerie passe par un emprunt auprès des banques. La garantie de l’Etat a donc été demandée.
Second point à l’ordre du jour de ces discussions : la nouvelle centrale destinée en particulier à alimenter la SLN à un coût compétitif. Plusieurs questions concernant ce possible investissement dont on dit qu’il pourrait se situer entre 70 et 100 milliards CFP sont encore en suspens. Thierry Santa doit rencontrer la PDG d’Eramet, mais l’Etat, en se qualité d’actionnaire, a donc été interpelé.
Concernant le référendum du mois de septembre prochain, la question de l’inscription automatiques des natifs non Kanak n’a pas été abordée, mais c’est la date d’une éventuelle troisième consultation qui a fait l’objet d’un échange. Thierry Santa a plaidé pour que dans cette hypothèse, la date soit la plus proche possible afin d’éviter d’interférer dans le calendrier électoral national.
C’est enfin l’accord particulier avec Wallis et Futuna qui a été mis sur la table. L’objectif recherché est notamment la création de conditions économiques et sociales pour encourager la sédentérisation de la population de l’archipel. Le président du gouvernement a interrogé l’Etat sur ses intentions en matière d’accompagnement de cette démarche.
Il doit, par ailleurs, rencontrer Christel Bories, la PDG d’Eramet au cours de son séjour parisien.