C’est à nouveau une catastrophe écologique qui se déroule autour de la Montagne des Sources, avec le feu du Mont Dore qui va se propager à Dumbéa. Près de 2000 hectares de végétation ont brûlé, entraînant la mise en danger des nappes qui alimentent les principaux cours d’eau de l’agglomération.
Dans cette opération, 54 personnels et des bombardiers d’eau ont été engagés. Une maison a disparu. Plusieurs habitations ainsi que des exploitations agricoles ont pu être protégées.
Le sinsitre se poursuit, et menace à présent les forêts de Dumbéa.
Selon la Sécurité Civile, ce regain serait du à des incendies volontaires. Des actes criminels pour lesquels il serait temps que les auteurs soient identifiés et lourdement sanctionnés. Une dizaine d’années derrière les barreaux en ferait réfléchir plus d’un.
Au Nord, c’est dans la région de Poum qu’un nouveau feu s’est déclaré.
Si la France n’est pas la championne du monde pour arrêter les incendiaires, elle tient en revanche la plus haute place du podium pour les grèves. Une pratique nationale dont les abus provoquent l’hilarité des pays développés. Cette fois, quelques services d’Etat seront affectés avec comme conclusion, le traditionnel rendez-vous devant les grilles du Haut-Commissariat. Il paraît que l’emploi local n’est pas assez respecté, et qu’une réforme de la Police Nationale ne suscite pas suffisamment de dialogue.
En attendant, il serait bien que les policiers mettent en place des contrôles d’alcoolémie après 22h, des contrôles que l’Etat est incapable d’assurer depuis le lancement de la lutte … contre l’alcool au volant !
L’IRD a fêté hier ses 75 ans ans. L’Institut est présent sur le territoire depuis 73 ans, et à l’origine, sous l’appellation de l’IFO, l’Institut Français d’Océanie. Des nombreux diplômés calédoniens ont pu accéder ainsi au domaine passionnant de la recherche. De l’emploi local, mais de qualité.