La newsletter qui informe et décrypte

Plus
    AccueilNon classéRÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ET MANGROVE : MISSION SCIENTIFIQUE À OUVÉA

    RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ET MANGROVE : MISSION SCIENTIFIQUE À OUVÉA

    Publié le

    ABONNEZ-VOUS

    Pour recevoir chaque jour notre newsletter

    Une mission s’était rendue à Ouvéa en 2017

    Un mission scientifique internationale est à pied d’oeuvre à Ouvéa. Objectif : étudier le comportement de la mangrove face à la montée des eaux.

    L’équipe est composée de chercheurs de Nouvelle-Calédonie, des Etats Unis, d’Australie, de Nouvelle-Zélande et d’Australie. Dans le nord, de l’île, des capteurs vont être installés sur les palétuviers pour recueillir les informations qui alimenteront toutes celles liées aux effets du réchauffement climatique dans les îles du Pacifique.

    Les mangroves offrent plusieurs intérêts dans la problématique du réchauffement climatique.

    Les mangroves sont les forêts tropicales des bords de mer. En Asie, en Afrique, en Océanie, aux Amériques et aux Caraïbes, de larges bandes côtières tropicales et subtropicales sont bordées de mangroves, dont on estime qu’elles couvraient autrefois une surface d’au moins 32 millions d’hectares. Aujourd’hui, il n’en reste que moins de 15 millions d’hectares, moins de la moitié de la surface originelle. Les marais de mangrove sont souvent la première ligne de défense et contribuent à protéger la côte de l’érosion et des orages.

    Les mangroves sont aussi l’un des meilleurs moyens naturels de combattre le réchauffement planétaire, parce qu’elles ont une grande capacité de piégeage de carbone. Grâce à une recherche du Dr Ong de l’université Sams de la Malaisie, on a appris que les couches de terre et de tourbe qui constituent le substrat de la mangrove contiennent un grand volume de carbone, qui atteint 10 % ou plus. Chaque hectare de sédiments d’une mangrove peut ainsi contenir près de 700 tonnes de carbone par mètre de profondeur.

    L’actuelle mission s’inscrit dans le projet “Mana’o”, qui a bénéficié du financement du Fonds Pacifique et dont les recherches concernent les mangroves en Nouvelle-Zélande, au Vietnam et en Nouvelle-Calédonie. Au cours d’une mission réalisée en 2017, Andrew Swales, chercheur au National Institute for Water and Atmospheric research (NIWA, Nouvelle-Zélande) avait expliqué, “L’un des objectifs essentiels de nos recherches est de savoir si le système peut survivre à une montée des eaux qui s’accélère depuis un certain temps car, comme d’autres zones humides, dont les marais salants, il doit rester à niveau avec la mer pour s’assurer une existence pérenne.”

     

    spot_img

    Les derniers articles

    LA PDG D’ERAMET DÉMISSIONNE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA SLN

    Le conseil d'administration de la SLN qui s'est tenu hier devait être essentiellement consacré...

    MONDIAL DE RUGBY : FRANCE BAT NAMIBIE SUR LE SCORE HISTORIQUE DE 96 À 0

    La différence était trop grande entre une équipe de France puissante et motivée, et...

    FLNKS : DIVERGENCES OU FRACTURE ?

    Cette fois, les différences dans les positions des principales formations du FLNKS sont publiques....

    ACTUXPRESS – Vendredi 22 septembre 2023

    LE PALIKA ET L'UPM PARTICIPERONT AUX DISCUSSIONS AVEC DARMANIN Le FLNKS a tenu un bureau...

    LA CALÉDONIE SE VIDE DE SA POPULATION : QUELLES CONSÉQUENCES ?

    Il avait beaucoup été question du départ massif d'habitants de la Nouvelle-Calédonie pendant la...

    L’ACTUXPRESS – Jeudi 21 septembre 2023

    Le gouvernement a attribué une somme de 35 millions aux organisations syndicales les plus...

    Articles similaires

    L’ACTUXPRESS

    LE TOURISME "À PEU PRÈS" AVEC NOS ÎLES DESTINATIONS "RETOUR PEUT ÊTRE".Cela fait maintenant...

    ERRATUM : DÉMONTER POUR DÉMONTRER !

    Une lectrice attentive a sauvé l'intention que noumeaPost pourrait prêter au président de la...

    TAHITI A SA MISS : RAVAHERE SILLOUX

    Choisie parmi 10 jeunes femmes qui prétendaient à la couronne prestigieuse de Miss Tahiti,...