
C’est en 2011 que le projet avait vu le jour. La ville disposait d’un terrain, au centre-ville, abritant dans le passé la station-service Rolland, puis, en fin des années 70, le marché municipal.
Plusieurs tentatives de valorisation de ce site avaient déjà été tentées. En 2011, avec l’appui du maire Jean Lèques, Jean-Claude Briault, alors adjoint en charge de l’aménagement de la ville, avait ressorti le dossier des cartons. Objectif : mettre en commun le foncier du public et l’investissement privé pour mettre en oeuvre un projet très ambitieux soumis à un appel à projet.
PARKINGS ET LOGEMENTS POUR LES JEUNES MÉNAGES
Dans le cahier des charges figuraient notamment des parkings souterrains ouverts au public et des logements en accession à la propriété pour des jeunes ménages nouméens.
Le défi avait été relevé par un groupement composé de la société Caillard Kaddour, Promobat, et la Sic alors dirigée par Thierry Cornaille. Un défi gigantesque, à la fois par la taille du projet -des immeubles de près de 20 étages-, et par les difficultés techniques à réaliser des parkings souterrains.
PARKINGS À CONSTRUIRE DANS L’EAU !
La parcelle, en effet, est située sur un remblai -le centre-ville était occupé par la mer à cet endroit-, et c’est pratiquement dans l’eau que les travaux de construction des parkings devront être effectués !
Le dossier a été repris en 2014 par la nouvelle maire, Sonia Lagarde et son équipe. Avec succès. L’obtention de la défiscalisation métropolitaine est en effet un soutien décisif pour cet investissement de 11 milliards.
ÉTAPE DÉCISIVE
Certes, les travaux, qui devraient durer entre 3 et 4 ans, ne sont pas encore lancés. Certes, également, la conjoncture n’est guère propice à une telle prise de risque par les investisseurs. Mais incontestablement, l’étape qui vient d’être franchie est une assurance supplémentaire à la réalisation du “Carré Rolland”.