Selon le quotidien Les Nouvelles Calédoniennes, des négociations entre les trois formations non indépendantistes, l’Avenir en Confiance, Calédonie Ensemble et l’Eveil Océanien, se seraient conclues par un accord.
Calédonie Ensemble, qui prétendait obtenir la présidence du gouvernement, se résoudrait finalement à exercer celle du Congrès. Quant au gouvernement, il pourrait être présidé par Thierry Santa.
Compte tenu du “jeu des chaises musicales”, -règle selon laquelle lorsqu’un élu quitte le Congrès, son suivant de liste “monte” à sa place- et en raison du fait que Calédonie Ensemble ne possède plus que le nombre requis pour former un groupe au Congrès, aucun de ses membres siégeant Boulevard Vauban ne peut aller au gouvernement.
En effet, la conseillère suivante est Nina Julié, démissionnaire du parti avec Nicolas Metzdorf. Dans le cas d’un départ d’un conseiller de Calédonie Ensemble au Congrès, Nina Julié siégerait dans cette assemblée en élue non inscrit. Dans cette hypothèse, Calédonie Ensemble perdrait le nombre d’élus requis pour former un groupe.
Or un groupe permet l’accès à des bureaux, des personnels et des moyens matériels …
Ainsi, en cas de liste commune pour l’élection au gouvernement, le parti de Philippe Gomes devrait choisir, soit une personnalité de la liste ne siégeant pas au Congrès, soit une personnalité non élue. Le quotidien évoque celui de Philippe Germain. Gael Yanno, ancien président du Congrès, est également non élu et a soutenu Calédonie Ensemble pendant la campagne.
Vendredi matin, ce sera le second épisode des nominations après celles des Exécutifs des provinces, avec la désignation du Président et du Bureau du Congrès. En cas d’accord entre les non indépendantistes, l’élection des membres du gouvernement pourrait suivre rapidement.