PROVINCIALES : AVANTAGE AVENIR EN CONFIANCE POUR LES COMPÉTENCES ÉCONOMIQUES

La situation de la Nouvelle-Calédonie à l’issue de la mandature qui s’achève est marquée par une crise économique sans précédent hors la période des « événements ». Le retour à la croissance économique du territoire est la condition du redressement des finances publiques, des comptes sociaux, et de la création d’emplois.
L’amateurisme économique ne peut donc plus être de mise, dans une classe politique qui brigue les suffrages en mai prochain. Qui, des partis non-indépendantistes susceptibles de passer la barre des 5%, affiche des atouts dans ce domaine vital ?

DES RESPONSABILITÉS EXIGEANT DES COMPÉTENCES
Le statut de la Nouvelle-Calédonie lui confère une autonomie proche de l’indépendance interne. La contrepartie aux immenses responsabilités reposant sur les épaules des élus est une augmentation des compétences. Cela n’a malheureusement pas été le cas, si l’on compare, par exemple, le niveau des élus actuels avec celui affiché par la liste conduite par Jacques Lafleur au début de ce statut, en 1990.

LAISSER-ALLER
Après une quinzaine d’années marquées par une prospérité sans précédent, et l’émergence d’une seconde industrie, le tourisme, le territoire a connu un développement soutenu par les apports extérieurs gigantesques résultant de la construction de deux nouvelles usines de traitement du nickel. Pendant cette période, peu importait la stratégie de développement économique : les investissements coulaient à flot. Ce laisser aller s’est soldé par le délitement du développement touristique entamé entre 1990 et 2004, et par une augmentation sans frein des dépenses publiques.

ABSENCE D’ANALYSE ET D’ACTIONS ÉCONOMIQUES
Depuis un peu plus de 5 ans, le renversement de la conjoncture nickel a provoqué le recul de l’économie, avec comme corollaire, celui des finances publiques et des prélèvements sociaux. Aucune anticipation, aucune stratégie de rechange n’a été mise en place, dénotant une absence d’analyse et d’action économique que le territoire est en train de payer au prix fort.

AVANTAGE À L’AVENIR EN CONFIANCE
Les élections du 12 mai seront l’une des clés majeures, soit au redressement économique, soit à la chute vers une faillite collective. Qui, dans les prétentions à l’exercice du pouvoir, peut prétendre à une bonne connaissance de ce sujet vital ?

Pour n’évoquer que les principaux partis, c’est sans aucun doute dans les rangs de l’Avenir en Confiance que l’on trouve de probables futurs élus pour qui le langage de l’économie est compréhensible, alors que Calédonie Ensemble affiche des connaisseurs de la fiscalité et de l’agronomie.

HEC, SCIENCES ÉCO, FINANCES D’ENTREPRISE
Philippe Blaise, d’abord, est diplômé d’HEC, la prestigieuse école française de commerce. Il a entamé une carrière professionnelle qui l’a conduit dans les arcanes d’une banque, la BCI.

Thierry Santa, ensuite, est titulaire d’une maîtrise en sciences économiques. Il a ensuite obtenu un DESS de gestion des entreprises à Bordeaux.

Christopher Gyges, enfin, a suivi des études d’économie à Montpellier, et obtenu un master 2 en finances d’entreprise à Paris.

Certes, les institutions devront faire appel à des spécialistes pour l’approfondissement des études sectorielles, dans la perspective d’une relance de la croissance. Mais les politiques publiques qui président à cette croissance relèvent d’abord de la compréhension des élus de la matière économique.

Incontestablement, dans ce domaine, au moins, l’avantage est à l’Avenir en Confiance.