Selon Mediapart, le salaire de l’humoriste Canteloup et de 150 000 € par mois, soit environ 18 millions CFP. Pas mal pour un salaire du rire. Mais il faut savoir, en contrepartie qu’il attire chaque jour 5 à 6 millions d’auditeurs, justifiant son salaire par les rentrées pub d’une station radio qui est aujourd’hui en recul. Article du Point.
< Le rire a toujours rapporté gros… La preuve avec l’imposant salaire de Nicolas Canteloup révélé jeudi par Mediapart : 150 755 euros mensuel pour assurer les imitations matinales sur l’antenne d’Europe 1 dans La Revue de presque, soit 7 500 euros le quart d’heure de rigolade chaque jour. Une somme révélée dans le cadre d’une enquête sur la crise que traverse la radio du groupe Lagardère : la rédaction numérique s’est mise en grève pour protester contre la réduction des effectifs et la précarité de certains statuts. « Les données obtenues par Mediapart risquent de renforcer la colère des salariés, explique le site. Car, selon nos informations, les mesures d’économies prises depuis plusieurs années n’ont aucunement concerné certaines “stars” de la station, dont les juteuses rémunérations ont augmenté dans la plus grande opacité. » Et de citer le contrat particulièrement généreux de Nicolas Canteloup, signé en 2016, avec un cachet bien au-dessus d’autres grandes figures de la station, comme l’humoriste Anne Roumanoff qui touchait cinq fois moins la même année, soit 30 000 euros par mois.
Une somme justifiée pour Jean-Marc Dumontet, le producteur de Canteloup, qui défend son artiste. « Nicolas est une mégastar, explique-t-il à Mediapart. On ne traite pas Nicolas comme les autres, et je le dis sans arrogance, c’est normal. Il fait 5 à 6 millions tous les soirs sur TF1, le matin, c’est une valeur sûre d’Europe, surtout à un moment où la station est en perte de vitesse. » Le producteur reconnaît même qu’il aurait pu demander davantage à l’époque, mais qu’il n’a pas voulu jouer la surenchère. « On était en position de force, on aurait pu exiger encore plus, mais on n’a jamais mené ce combat-là. On a décidé de persévérer sur Europe 1. […] J’ai encore un SMS d’Arnaud Lagardère qui m’en remercie. »>