
Lancée dans une volonté de contrôler l’économie et d’imposer une baisse des prix, la majorité du gouvernement et du Congrès a oublié les principes fondamentaux de l’économie qui prévalent dans une société non-marxiste.
Depuis plus de deux ans, la théorie de la reprise économique repose sur une relance de la consommation grâce à la baisse des prix. Pour obtenir cette baisse, la TGC a été présentée comme l’outil miracle. Le calcul était de lui adjoindre des dispositions permettant au pouvoir politique et aux pouvoirs publics de comprimer les marges d’une monde économique évoluant dans un milieu plutôt libéral, et donc de la contraindre à afficher des prix à la baisse.
Objectif partiellement réussi sur la fameuse Mousseline et quelques produits alimentaires et ménagers. Mais globalement, les consommateurs restent sur une impression … d’augmentation des prix, et d’un coût de la vie excessif.
Ont-ils tort ?
Récemment, la revue « The Economist » a attribué à la Calédonie le record d’augmentation des prix en une année !
Après quelques mois d’application compliquée, le pouvoir politique ne peut que constater l’échec de cette conception de l’économie. Pire, fermetures d’établissements et licenciements menacent ou sont malheureusement devenus réalité pour des entreprises noyées dans la complexité de la TGC, et incapables de couvrir leurs charges avec la marge imposée.
L’entêtement ne peut rien y faire : cette stratégie économique d’un autre âge est un échec. Sa réforme est donc urgente pour éviter à bien des entreprises et des commerces de sombrer corps et bien.