PROJET ÉDUCATIF LOCAL : UN NIVEAU MOYEN QUI NE CESSE DE BAISSER !

A écouter le verbiage de Monsieur le Vice-recteur, et l’auto-satisfaction des élus en charge du projet éducatif calédonien, point de doute possible. Nos élèves, réhabilités dans leur identité, dopés par la prise en compte du contexte local, dynamisés par les réformes annoncées années après années, vont être parmi les meilleurs de « Frônce ».

Un esprit critique aiguisé, une ouverture au monde éclairée, une parfaite maîtrise du français, de l’anglais, et d’autres langues, des maths comprises aussi bien qu’en Corée, et une habileté aux nouvelles technologies accomplie, voila … ce que l’école calédonienne n’a pas encore produit.

Pauvres enseignants, étouffés pas les procédures en tout genre, une pédagogie non adaptée, des programmes mal adaptés aux exigences du 21e siècle, un respect  des élèves et des parents à leur égard à la baisse, et des rythmes scolaires en panne sèche.

Mais peu importe. Dans certaines écoles, on parle tellement bien la langue kanak du lieu … qu’on se passe régulièrement du français. C’est sûr, tout cela va favoriser la réussite.

Alors, le niveau moyen, il faut bien en parler. Et simplement, à entendre la qualité d’élocution d’un certain nombre d’étudiants, pourtant notre élite, on se demande …

L’interrogation devient plus lancinante à la vue de quelques copies dont l’aurtografe n’est pas le souci premier des auteurs.

Mais qu’importe. Chaque rentrée scolaire est l’occasion pour un certain nombre de responsables de pérorer. Quant au niveau des élèves … Mais au fait, l’illettrisme serait-il plus important ici qu’en métropole ?

Impossible. Avec un tel projet éducatif …