Verra-t-on dans les mois à venir, Eramet proposer à la Nouvelle-Calédonie de « prendre » 51% du capital de la SLN ? Une prise de pouvoir déjà exprimée …
Voila une société minière et métallurgique, la plus ancienne de Calédonie, dans une situation périlleuse : une usine vieillissante, une situation financière qui ne cesse de se dégrader, des sites miniers paralysés par des syndicats hostile à l’un des fondements de la compétitivité, un soutien presqu’inexistant de son actionnaire calédonien, et un domaine minier contrôlé … par son principal concurrent.
Dans quelques mois d’ici, la SLN se trouvera à nouveau en cessation de paiement.
Que doit penser l’actionnaire majoritaire Eramet ?
D’abord, que s’approvisionner à 22 000 kilomètres en ferro-nickel devient, économiquement, mission impossible. Un environnement politique hostile, une entreprise déficitaire qui n’arrive pas à se hisser au niveau compétitif de ses concurrents, et des perspectives peu réjouissantes. En prime, l’approvisionnement le plus productif au monde … de CO2 !
Ensuite, que comme pour les mattes, un approvisionnement européen, ou en provenance des Caraïbes serait bien plus économique, pratique, et libre de toute contrainte politique et sociale. A des aménagement près du process de traitement de produits nouveaux.
Enfin, que dans un monde extrêmement concurrentiel, la survie de la branche acier-alliages d’Eramet est peut être à ce prix.
51% de la SLN ? Qui dit pire ?