Pour être juste, il faut constater que les prix varient beaucoup en ce début d’application de la TGC. Certains établissements de restauration n’ont pas changé leurs prix, d’autres, si. Difficile, en tout cas, d’appliquer les nouveaux prix TGC des intrants pour certains, et la solution est de majorer de la taxe … les anciens prix. Manque d’information ? Manque de préparation ? Le portefeuille, lui, ressent une certitude : au lieu de baisser ou d’être stables, les prix de restauration augmentent. Et le consommateur a le sentiment d’avoir été berné.
Comme cela a été claironné en début d’application de la TGC, et continue de l’être par une campagne d’information, certains prix sont censés baisser. Mais pour le consommateur, c’est le sentiment général qui prévaut. Et ce sentiment, c’est que tout augmente !
Pour ceux qui fréquentent les établissements de restauration, l’impression de hausse des prix est nette. L’addition finale peut franchir des seuils nouveaux qui ne laissent pas indifférents les clients.
Pour ceux qui peuvent comparer les prix en métropole et en Calédonie, ce sentiment est encore plus tranché. Dans certains cas, cette différence est quasiment du double !

« Nous ne faisons qu’appliquer nos charges et les taxes et impôts« , déclare de bonne foi ce restaurateur. Il n’a pas tort. Alors, une seule réponse à la question de la cherté de vie : le modèle économique choisi n’est pas bon. Pire, il est pervers.

Depuis les « marches contre la vie chère » qui se sont succédées à partir de 2011, et en dépit des innombrables réunions sur ce sujet très sensible, les prix n’ont fait qu’augmenter. La TGC était accompagnée d’une affirmation : « le coût de la vie va baisser de 10 à 15%« . Le consommateurs s’interroge : les promesses rendent-elles les couillons joyeux ?