Côte Est. Les signes extérieurs sont révélateurs : pas une tribu, pas un pont, pas 1 km de route, pas un abri de vente de la Côte Est sans que soient affichées les couleurs du FLNKS. Le Front de Libération bat la campagne, et montre à ceux qui en douteraient, qu’il faut voter pour le « oui » à l’indépendance.
La violente diatribe contre « l’axe du mal » récemment infligée par le président de l’UC fait partie de cette pression psychologique qui s’exerce. Une méthode que l’on retrouve au Québec !
Là-bas, en effet, la possibilité de faire grève est limitée aux périodes de renégociations des conventions collectives, dans un délai fixé d’accord partie dans chacune des conventions. Avant la grève, recours ultime qui ouvre le droit au chef d’entreprise de mettre celle-ci en « lock-out », les syndicats utilisent ce qu’ils appellent « des moyens de pression ». Ces moyens sont essentiellement des affichages, et même, des impressions de tee-shirts indiquant la revendication.
Sur la Côte Est, le drapeau de la République n’est, pour autant, pas absent. Mais il flotte -et cela peut se comprendre !- uniquement sur les édifices de l’Etat : subdivision et gendarmerie. Et aussi sur les mairies. En double avec celui du FLNKS.