Premier roman d’Andreea Badea, dont le final a été écrit … à Nouméa

C’est le premier roman de cette jeune Franco-Roumaine, dont le manuscrit avait été sélectionné par les Editions Fayard (Collection Mazarine) parmi près de 300 candidats. Ancienne élève de Sciences Po Paris, et parlant cinq langues, l’auteure a évidemment choisi d’écrire l’ouvrage dans celle de Molière.

Compagne d’un jeune Calédonien, lui-même ancien élève de Sciences Po Paris, Andreea Badea a produit la fin de son livre … à Nouméa.

Un ouvrage à ne pas manquer, également téléchargeable en ebook au prix de 12,99 € sur le site Fayard/Mazarine-Place des Libraires

Bucarest, été 1986. La Roumanie de Ceaucescu n’a jamais semblé aussi proche de l’implosion. Censure, arrestations arbitraires, privations…La dictature resserre son étau, et chaque jour les opposants au régime s’organisent. Parmi les étudiants, la ferveur est à son comble : il faut lutter, sans alternative.
Avides de liberté plus que de révolution, Andrei et Silvia ont aussitôt noué une amitié instinctive, évidente. Reste qu’ils ont le sentiment d’avoir 20 ans au mauvais endroit, au mauvais moment : musicien prodige et fantasque, lui doit vivre ses amours 
clandestinement pour éviter la prison. Ténébreuse, passionnée, elle est major de sa promotion dans l’indifférence totale de ses parents, dont l’ambition est de la marier – de préférence à un communiste bien né. Quand le régime se durcit au point de briser leurs rêves, Andrei et Sylvia décident donc de fuir vers l’Ouest. Qu’importent la peur et le danger, tant qu’ils sont ensemble. Mais la tragédie de l’Histoire les sépare aussitôt, et chacun se retrouve seul, face à un futur incertain…
Les âmes sœurs finissent-elles par se retrouver quand elles savent attendre ?