
La visite d’Annick Girardin est plutôt agitée à Mayotte !
BARRAGE ET MANIFS
» À peine débarquée de l’avion, elle s’est heurtée à un premier barrage routier sur l’île de Petite-Terre. Elle décidait alors d’ouvrir le dialogue en s’asseyant par terre. À son arrivée à Grande-Terre l’attendait un petit groupe de femmes portant une banderole « Gouvernement assassin », exprimant son exaspération face à l’insécurité et à l’immigration massive. Puis, sur la place de la République, Annick Girardin, revêtue d’une salouva (grande pièce d’étoffe) colorée offerte par une Mahoraise, a été accueillie par de vives interpellations de la foule, avant d’une fois encore s’asseoir par terre pour dialoguer. « On n’est pas fatigué, on est déterminé », scandaient des femmes en salouva, tandis que quelques banderoles proclamaient « Au secours Macron » et « Liberté égalité sécurité » » (Le Point).
INSÉCURITÉ À MAYOTTE
La Nouvelle-Calédonie qui a tendance à se prendre pour le nombril du monde ne peut ignorer que l’Etat doit faire face à une délinquance encore plus grave à Mayotte. La ministre a confirmé un renforcement des effectifs et une allocation importante pour la prévention de la délinquance.
Mais c’est en matière d’immigration que les autorités sont dépassées dans le 101e département français. Réaction : plan de destruction de l’habitat illégal, surveillance par des moyens militaires renforcés pour lutter contre l’immigration, le gouvernement envisage même l’extra-territorialité de la maternité -la plus grande de France- pour que l’accouchement des femmes clandestines ne se traduise pas par l’obtention automatique de la nationalité française du nouveau-né.
LES COMORIENS FUIENT L’INDÉPENDANCE
POUR DEVENIR FRANÇAIS
La réalité, c’est que des milliers de Comoriens fuient leur propre pays indépendant. Ils ont un objectif : s’installer en France, et mieux, devenir Français. Pour leurs enfants, le salut, face à l’indépendance de leur archipel, c’est de naître en France pour bénéficier du droit du sol et être Français.
Les médias calédoniens seraient bien inspirés d’informer la population de ce qui se passe dans ce territoire français Outre-mer, comme nous. Pas besoin de longs discours sur les conséquences de l’indépendance : il suffit de voir ce qui se passe aux Comores indépendantes, et à Mayotte la Française !