NICKEL : LE TAPIS ROULANT DE KOUAOUA INCENDIÉ – Difficultés d’approvisionnement pour Doniambo ?

« Serpentine » brûlée – Photo Facebook Alcide Ponga

 

 

Pour la seconde fois, le tapis roulant de la mine SLN de Kouaoua -Serpentine- , a été incendié. Cette fois, les dégâts sont plus graves qu’en 2016 où un incendie probablement criminel avait déjà été à déplorer.

C’est dans la nuit de samedi à dimanche que le délit a été commis. Les agents de la SLN ont eux-mêmes maîtrisé l’incendie dimanche matin, et constaté l’étendue du sinistre.

PRISON À PERPÉTUITÉ
Cet acte criminel est passible d’une peine de prison à perpétuité. Récemment, à la Réunion, un incendiaire a été condamné à 20 ans de réclusion. Il faut donc espérer que les criminels seront identifiés par la gendarmerie et que la Justice passera.

Le ralentissement des opérations à Kouaoua ne fera pas l’affaire de la SLN, c’est le moins que l’on puisse dire. Depuis le début de l’année, l’usine tourne à plein « comme une horloge », mais ce sont les approvisionnements qui sont insuffisants. « Intempéries, ennuis techniques », a-t-il été précisé.

Cette fois, le coup est rude. La crainte plusieurs fois exprimée est qu’en raison d’un approvisionnement défaillant, l’activité d’un four au moins soit réduite.

PAYS À RISQUE
Au siège parisien, la Nouvelle-Calédonie va continuer « à donner des boutons ». Pertes colossales en raison d’une chute des cours, plan de réduction des coûts plutôt en panne depuis le début de l’année, vandalisme à Thio, la facture est salée.

Surtout, des tentatives de sabotage ont déjà eu lieu, notamment au camp des sapins, à Thio. Avec l’incendie de « Serpentine », celà fait beaucoup.

La Nouvelle-Calédonie est déjà classée par les grandes entreprises métallurgiques, comme un pays risqué. Avec la dégradation de la sécurité tous azimuts, elle pourrait devenir, pour les investisseurs du monde entier, un pays à risque.