Le document a été présenté à la presse en juillet dernier par la cellule de travail constituée au sein des Républicains. L’objet : proposer un nouveau modèle de développement économique pour le tourisme calédonien.
Selon ses auteurs, ce modèle doit s’inscrire dans un cadre industriel inspiré de ce que la Nouvelle-Calédonie a mis en place pour le secteur minier et métallurgique.
Les propositions “révolutionnaires” visent le régime des investissements, les mesures pour restaurer la profitabilité des entreprises touristiques et l’amélioration des revenus des personnels hoteliers.
Un bilan des 25 dernières années du tourisme calédonien trace des orientations proposées pour les fondamentaux du tourisme local.
Ce bilan comprend la croisière dont la hausse impressionnante uniquement due au dynamisme de la principale compagnie australienne de croisière, et met en relief les urgences à structurer une activité et des équipements aujourd’hui inexistants ou insuffisants.
Enfin, point de résultat sans une gouvernance efficace. Le modèle économique innove en proposant une gouvernance intercollectivités-interprofessionnelle. Légère et peu coûteuse, et surtout, attentive à ne pas empiéter sur les compétences deux collectivités en charge du tourisme que sont le gouvernement, les provinces et les communes.