L’engagement du Premier ministre pour sauver la filière métallurgique calédonienne n’a pas été un vain mot. Aide directe à la SLN, contact direct avec Ferreira, le Président de Valé pour un prêt de 24 milliardsFCP et une garantie à hauteur de 27 milliards FCFP pour la réalisation du projet de transformation de résidus à sec, ces mesures ont précédé le sauvetage de Koniambo désormais acquis. Incontestablement, elles sont le fruit d’un engagement ferme de Manuel Valls.
Son ministre des Finances, Michel Sapin, a donné toutes assurances pour le maintien de l’avantage fiscal à hauteur de 24 milliardsFCFP pour la centrale électrique de Koniambo. Assurances confirmées à Paul Néaoutyne lors d’une longue entrevue à Matignon. Il restera, pour finaliser l’opération, à soumettre au Parlement une modification du régime fiscal permettant l’opération.
Le Président de la Province nord a pu annoncer la bonne nouvelle au PDG de Glencore, Ivan Glasenberg et à son directeur de la branche nickel, Kenny Ives.
Ces derniers, confortés par une remontée des cours du nickel au LME de Londres, et par des prévisions optimistes de Golden Sachs et de Bank of America, on alors indiqué qu’ils poursuivaient leurs opérations en Nouvelle-Calédonie.
Glencore va donc reconstruire le four n°2 et les travaux devraient débuter dès le début de l’année 2017.
C’est donc un beau cadeau de Noël pour les centaines d’employés de l’usine du Nord dont les emplois étaient menacés, tout autant que pour la Nouvelle-Calédonie et la Province nord dont les 3 outils métallurgiques sont préservés.
Manuel Valls va désormais se consacrer probablement à sa candidature à la primaire socialiste, après l’annonce choc du renoncement de François Hollande à se présenter aux prochaines présidentielles.
Quant à Paul Néaoutyne, satisfait d’un succès qu’il ne doit à aucun de ses « partenaires » locaux, il pourra sereinement envisager l’année 2017. Et préparer la primaire socialiste pour son soutien à Manuel ?