Créé juste après la fin des événements lors de l’extension du Surf à 250 chambres, dominant une place reconstituée avec du sable de Poé et protégée par l’édification d’un épi, le Fun Beach était un peu une institution sur la promenade de l’Anse Vata. Sa destruction est un coup dur pour l’image du site, son animation. Elle met un peu plus en relief l’insécurité grandissante de Nouméaa, même s’il faut attendre le résultat de l’enquête.
Pour Jean-Pierre Cuenet, et même s’il estime avec prudence qu’il faut attendre les conclusions des investigations officielles, la piste la plus probable est celle d’un acte criminel. « On aurait aperçu 4 individus qui quittaient la terrasse » peu avant le déclenchement du feu.
L’établissement, d’ailleurs, était assez régulièrement visité. Quoi d’étonnant avec les nombreuses fins de soirées d’ivrognes dans le coin, et la présence de plusieurs vagabonds.
Une chose est certaine : les ruines désolantes exposées à la vue de milliers de promeneurs ce week end ne peut que donner un sentiment de malaise et l’impression que rien n’arrête les délinquants dans la ville. Et ailleurs …
Visionner la video sur noumeaPost.com si elle n’apparaît pas
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Cet incendie intervenant peu de temps après les troubles de Saint Louis, -qui entretemps ont repris !- et même si a priori, rien de relie les deux événements, cela « fait beaucoup », qui s’ajoute aux incendies déclenchés un peu partout, aux cambriolages dans tous les quartiers, ou aux voitures brûlées dont par exemple, le bien connu artiste Samuel a récemment été victime.
De déclarations solennelles au ministère de l’intérieur au « plan Marshall » qui ne voit guère le jour, les administrés inquiets désespèrent de leurs dirigeants. Parmi les badauds, on a pu entendre « On va voter Marine Le Pen en 2017, au moins ça changera peut être ! ».