
Selon le journal “Les Echos” et sous le titre “l’Etat casse sa tire-lire pour la Calédonie” :
“C’est un acte rarissime de la part de l’Etat français : Bercy a annoncé lundi un prêt à un groupe étranger. Une somme de 200 millions d’euros destinée à sortir de l’ornière la filiale du brésilien Vale, spécialisée dans l’exploitation du nickel calédonien. Ce prêt, d’une maturité de 10 ans et « à un taux d’intérêt” de marché », est le second accordé en quelques mois par la France à un opérateur minier de l’Archipel “
“Ce n’est pas tout. L’Etat apporte aussi à Vale une contre-garantie à hauteur de 220 millions (qui ne s’exercera qu’en cas de défaut de la maison-mère brésilienne) pour accompagner le financement d’un projet de construction d’un site de stockage.”
« L’annonce d’un soutien financier à nos activités est, pour nous, la reconnaissance par l’Etat français des difficultés auxquelles font face les opérateurs en raison de la chute des prix du nickel », indique aux Echos un porte-parole de Vale.”
Cette annonce indique clairement qu’un sursis est accordé à l’usine du sud, menacée de fermeture ou de mise en sommeil. Le porte parole de Valé a indiqué au journal Les Echos qu’il s’agissait “d’un répit” et que “notre avenir à long terme dépend de notre capacité à obtenir et à maintenir un avantage concurrentiel“.
La feuille de route, pour le management et le personnel de l’usine du sud, est donc la poursuite des efforts pour réduire les coûts de production du nickel et du cobalt. Des coûts qui devront impérativement se situer au niveau ou mieux, au dessous des cours d’achat.
Mais pour l’heure, tout laisse donc à penser que les emplois et les contrats extérieurs seront globalement maintenus dans le sud pour l’année budgétaire 2017. Un immense soulagement pour les personnels et les sous-traitants.