« Merci d’être venus sans menaces, camarades, la liberté, c’est nous, c’est pas une quinzaine de patrons ». Devant le Congrès, le Conseiller Economique et Social de la République tient des propos violents à l’égard des employeurs, et cible une nouvelle fois quelques uns d’entre eux. Mais cette fois sans citer de noms.
Le Congrès va bientôt entreprendre l’étude des textes sur la TGC et la loi dite « compétitivité ». Après celle des employeurs, la pression est à nouveau dans la rue : celles des représentants syndicaux de l’intersyndicale « vie chère ». Le bureau élargi aux rapporteurs et aux présidents de commission reçoit une délégation des manifestants.
« Ils ont besoin de nos voix », déclare au micro un responsable, faisant allusion aux prochaines élections présidentielles et législatives de l’année prochaine.
Conséquence, le vote qui suivra dans l’assemblée législative calédonienne résultera d’un rapport de force. Au bénéfice et au détriment de qui ? Un manifestant se saisit du micro et critique les prix des pharmacies. Oubliant sans doute qu’il existe une pharmacie … mutualiste. Au total, beaucoup n’y comprennent plus rien. Mais inexorablement, la Calédonie s’enfonce dans la crise, et bien des emplois vont disparaître.
Qui sera susceptible d’en créer ? C’est la vraie réponse.