NC1ère A LIFOU – SAVOIR FAIRE ET PROXIMITÉ POUR MONTRER L’EXEMPLAIRE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU WETR

Coutume à la Grande Chefferie du Wet
Coutume à la Grande Chefferie du Wet

Easo, « le feu qui fume ». La pluie tombe sur les installations d’accueil des croisiéristes, sur les abris et le podium qui cette fois, sont consacrés à la désormais traditionnelle Fête du Miel et du Santal. Sur un fronton, une phrase de l’ancien grand chef de Wetr « Nous n’avons pas de richesses minières mais nous possédons des ressources humaines ». Dans la fête, une fourmilière s’active ; NC1ère est venue avec une équipe lourde pour accompagner l’événement et créer une opération décentralisée. Il faut assurer, les directs radio et télé, le Web, la technique, la com, la logistique. Et les « plans B » en raison du temps …

Après Thio il y a quelques mois, la filiale calédonienne de France Télévision poursuit son rapprochement des populations en s’installant « in situ ». Bien sûr, cela suppose des moyens lourds. « Mais nous sommes les seuls à pouvoir le faire, alors nous le faisons », confirme le nouveau patron de la vieille dame du Mont Coffyn, Jean-Philippe Pascal.

Une opération lourde
Une opération lourde

Il est vrai que montrer la Calédonie au plus près du terrain, et surtout, donner la parole aux acteurs du pays, c’est répondre à une vraie vocation des media d’un groupe qui fêtait il y a peu ses 50 ans de présence en Nouvelle-Calédonie. Mais c’est aussi conforter un enracinement auprès des auditeurs, des téléspectateurs et des internautes pour consolider ou gagner des parts de marché. C’est que la Calédonie n’est plus celle de papa : ses consommateurs media disposent désormais d’un bouquet de chaînes télé, dont plusieurs gratuites, de radios concurrentes bien présentes comme RRB, Djiido ou Océane, d’une télé Web NCI, et de tous les réseaux sociaux qui partagent ou qui diffusent des media Web comme noumeaPost ou Les Nouvelles Calédoniennes. Concurrences.

Rendez vous avec des acteurs privés du développement
Rendez vous avec des acteurs privés du développement

Le Wetr est un district coutumier et une communauté particuliers. Vers les années 80, autour du regretté grand chef Paul Sihaze, les 17 tribus décident d’impulser, avec leurs moyens, un développement économique. 30 ans après, le défi est déjà gagné. Easo est connu pour accueillir plus de 200.000 croisiéristes en 2015. Une belle part dans un marché qui, selon l’Isee, représentait en 2014, une dépense globale de 1,940 milliard en transport, locations, excursions, restauration, et achats divers. Et des clients heureux : Lifou et Easo remportent un des meilleurs indices de satisfaction.

Un ancien baroudeurMais si l’activité du tourisme est porteuse, le Wet ne s’y limite pas. Il n’est qu’à écouter Guillaume Waminya, 20 ans de légion, des barouds en Afrique, dans le Golf, les voyages officiels du Président de la République, et qui a créé le restaurant « Fenepaza » affichant, ce n’est pas banal, … sa propre cuvée. Ou encore l’ancien gendarme Espalias, ex-militaire dont le coup de foudre pour Lifou lui a fait quitter son corps de métier, renoncer à une confortable retraite, pour tenter une aventure entrepreneuriale de transport, de commerce, de service.

Une cuvée maison !
Une cuvée maison !

Avec succès : sa marque commerciale, soutenue par Intermarché, est désormais présente hors de Lifou, dans l’agglomération nouméenne. Et d’autres acteurs du privé, encore, de Jean-Paul Quenegei à Jacques Dralue.

Inspiré par le vertueux principe catholique, religion dont le Wetr fut le fer de lance face à la protestante London Missionary Society introduite par Fao sur les rivages de Mou, dans le Löessi : « aide toi et le ciel t’aidera », maîtrisé –« Nous avons pour l’instant refusé de recevoir 200 paquebots parce que nous ne sommes pas prêts », indique René Kaudre représentant la grande chefferie-, partagé entre les habitants du Wetr, et désormais de Luecilla avant de s’étendre aux autres districts, ambitieux, avec de nouvelles installations prévues à Easo – un projet de 600 millions partiellement financé par l’Etat-, le développement du Wetr est plutôt exemplaire.

Des ambitions
Des ambitions

Un exemple que la troupe de danse du Wetr ne se prive pas d’illustrer, elle qui était récemment en métropole pour montrer artistiquement cette singularité.

Grâce à NC1ère, cette volonté, ces talents seront mieux connus des Calédoniens. Et pourront servir d’exemple ou d’inspiration.

Easo et le Wetr ont aussi des paysages magnifiques. Le choix de la baie de Santal par le numéro 1 mondial de la croisière, Carnival, n’a pas été fait au hasard. Mais pour cause d’intempérie, les caméras de France Télévision n’ont guère eu l’occasion de les montrer. Mais à la Fête du Miel et du Santal, de nombreux touristes se pressaient, clients d’un forfait voyage-excursion organisé par le Gie Destination Iles Loyauté. Une bonne manière de connaître en direct les charmes de Lifou. Et un contrat rempli pour Walles Kotra –l’ancien directeur- et son équipe qui avaient imaginé l’opération, et dont une partie est désormais à Paris avec lui, à la tête du réseau Outre-Mer du groupe France Télévisions.