Cela devient récurrent : le drapeau attaché à la Nouvelle-Calédonie est une nouvelle fois celui de l’identité kanak. La faute à qui ?
L’Ironman de Nice, méga-triathlon de réputation mondiale, avait une fois encore des participants calédoniens. Ils ont donc couru avec un dossard indiquant leur nationalité, la manifestation étant largement internationale.
Celui de la Calédonie n’était ni le drapeau national, ni « les deux drapeaux », mais comme trop souvent, celui de l’identité kanak.
Pourtant, les organisateurs auraient du être parfaitement informés de la « réalité nationale » dans ce territoire si lointain.
D’abord, parce que la Ville de Nice est jumelée avec Nouméa qui accueille d’ailleurs chaque année des festivaliers de sa « jumelle » à l’occasion de son carnaval.
Ensuite parce que le maire de Nice est Christian Estrosi, ancien ministre de l’Outre mer, et plusieurs fois, visiteur de la Calédonie.
Enfin, parce que ce n’est pas la première fois que des Calédoniens participent au triathlon de Nice.
La faute à qui ?
Aux « non kanak » qui ont laissé le champ de l’identité aux seuls kanak, négligeant leur propre identité en dépit de plusieurs interpellations, « Caldoche » dans les années 70, « Caldienne » en 2007.
Ils auraient pu ainsi créer l’emblème de cette identité, qui viendrait compléter l’emblème des Kanak. Peut être d’ailleurs, mixer ces deux emblèmes pour un faire un emblème commun.
Au lieu de cela, le seul emblème identitaire de Calédonie est celui des kanak. C’était le cas, une nouvelle fois, à Nice. Tant mieux pour eux. Dommage pour les « non kanak ».