Selon le Journal du Dimanche, Manuel Valls viendrait en Calédonie avec une proposition visant à éviter le plan social indispensable à la survie de l’entreprise.

L’aide de l’Etat consisterait en un prêt de 300 millions d’euros, soit 36 milliards de FCFP. En contrepartie, Eramet et la SLN s’engageraient à ne procéder à aucun licenciement tout en poursuivant le plan de réduction des coûts et d’amélioration de la compétitivité de l’entreprise.

Cette intervention vise à ne pas aggraver le climat social de l’ile et de ne pas gêner davantage les discussions relatives à la fin de l’accord de Nouméa.

Selon le JDD,  « la société d’extraction de nickel, basée en Nouvelle-Calédonie perd 20 millions d’euros par mois et menace de faire faillite si rien n’est fait d’ici mi-mai. 3.000 emplois et un embrasement social sur l’île sont en jeu. »

Les élections présidentielles ayant lieu au début de l’année prochaine, et personne ne se faisant d’illusion sur la réélection éventuelle de François Hollande ou même sur l’élection d’un candidat socialiste, la suite de cette mesure de sauvegarde devra être négociée par les nouveaux dirigeants de la France en 2017