La France et l’Europe, empêtrées dans leurs culpabilisations tiers mondistes, la peur d’enfreindre ce qui pourrait être une atteinte aux droits de l’homme, paralysées dans des procédures dont on se demande si elles ne sont pas plus favorables aux délinquants qu’aux honnêtes citoyens, est incapable de « se mettre en guerre » contre les terroristes.
Dans une interview accordée à France 24, le ministre de l’Intérieur du Royaume du Maroc réprouve difficilement un sourire devant les pudeurs européennes.
Les services de renseignement du Maroc sont considérés comme parmi les plus performants. Ils ont aidé les Français dans la traque qui a suivi les attentats de Paris (photo).
Les informations sont précieuses –et fiables- pour tous les services européens.
Mais c’est sur le traitement des « vacanciers en Syrie » que la différence est criante.
Tout marocains ayant séjourné en Syrie, et donc potentiellement soupçonnable d’avoir été tenté ou d’avoir effectué le Djihad, est d’abord jeté en prison dès son retour au pays.
Pas de prudence de vierge effarouchée : les voyageurs sont prévenus. C’est simple, c’est efficace.
Ensuite, les possibles djihadistes sont « traités ».
Résultat : le Royaume hachémite demeure un espace de sécurité, face à la passoire européenne.