C’est l’heure du bilan qui va sonner, après le gigantesque incendie de Ducos qui a ravagé 10.000 m2 de commerce et 3 surfaces de distribution et de gros.
Les entreprises vont d’abord devoir traiter la situation des personnels : plus de 250 au moins, privés de travail pour plusieurs mois. Un drame à la veille de la rentrée scolaire.
S’agissant d’entités économiques et financières solides, tout laisse espérer qu’il ne sera pas procédé à des licenciements rendus possibles pour raisons économiques. Des redéploiements d’effectifs sont probables. Serdis, grossiste de poids sur le marché, est en quête de surfaces de remplacement pour y installer la partie sèche de son activité.
En cas de chômage partiel, la Cafat sera cependant sollicitée, elle qui se serait également passée de cet événement.
Le second chantier qui va s’ouvrir est celui des dossiers auprès des assurances. Certes, il faudra attendre le retour à un état visitable des décombres et du magasin Champion, épargné, mais inutilisable. Mais d’ores et déjà, les contrats sont passés à la loupe, et le résultat de l’enquête sur l’origine de l’incendie sera déterminant.
Troisième aspect du sinistre : le prix des certains approvisionnements. Serdis avait en effet la réputation d’être très compétitif. Sa disparition, même temporaire, va-t-elle impacter les prix ? En tout cas, il y a fort à parier que les autres fournisseurs de la
place sont déjà en train de passer des commandes supplémentaires.