POLICE : LE BLUES

Le public a été frappé, ces derniers jours, par les mises en cause de policiers étant intervenus pour protéger la tranquillité des citoyens. Comment comprendre, en dehors des subtilités juridiques, qu’un agresseur menaçant des honnêtes gens avec une arme blanche, désarmé par un policier, devienne un accusateur, écouté, des forces de l’ordre … ? Etats d’âme.

imagesDans un futur proche, les policiers se borneront peut être à n’intervenir qu’avec des porte-voix, pour ne jamais être poursuivis pour voie de fait, non assistance à personne en danger, ou autres mises en cause.

Que dire des policiers municipaux, fièrement équipés de « tazers » par le députée-maire ? A la moindre intervention « électrique », tous les violents, tous les agresseurs les accuseront probablement d’avoir attenté à leur vie. Et il est difficile d’imaginer ce qu’il adviendra lorsqu’au cours d’une confrontation, un mort sera à déplorer …

Pour les calédoniens qui se rendent régulièrement en Australie, quelle différence. Là-bas, les policiers sont respectés. Parce qu’ils ont les moyens de faire respecter la loi, et là même, de se faire respecter.

Ici, ils doivent supporter les insultes en tout genre sans mot dire –imbroglio des procédures oblige-, et en cas de contact avec un interpelé, être sous la menace d’une accusation de violence … par le délinquant.

Dans ces conditions, quelle motivation peut animer encore nos forces policières dans des interventions de maintien de l’ordre ou de la tranquillité publique ? Les beuveries des week end ? Les agressions de plus en plus fréquentes ?

Celle de leur engagement, bien sûr. Pour le reste, ils ont probablement le « blues ».