La nouvelle centrale cruciale pour la santé financière d’Eramet SLN

Si Eramet a accusé une perte de 10 milliards FCFP au cours du premier semestre 2015, perte due essentiellement au cours bas de nickel et de manganèse, la société enregistre une amélioration de son chiffre d’affaires à 194 milliards FCFP.

LA CENTRALE DE DONIAMBO
ENJEU CRUCIAL
search-1Point d’autre issue pour le groupe que celle de poursuivre « avec détermination le plan 2014-2017 de réduction des coûts et d’amélioration de la productivité avec l’objectif annoncé de 360 millions d’euros en impact annuel en fin de plan sur le résultat opérationnel courant, par rapport à 2013 ».

C’est dire si la nouvelle centrale électrique de Doniambo, moins coûteuse et même temps plus performante en terme de respect de l’environnement, est un enjeu capital pour SLN comme pour Eramet.

BIEN POSITIONNÉE SUR LES MARCHÉS PORTEURS
La compagnie compte également sur les montées en régime du complexe métallurgique de Moanda, au Gabon, et de TiZir, au Sénégal.

Eramet s’estime « très bien positionné sur des marchés fondamentalement porteurs sur le long terme ».

Le groupe mise aussi sur le renforcement de la première filière européenne de titane aéronautique, crucial pour les avions de nouvelle génération d’Airbus et de Boeing.

PROJET ECO TITANIUM
images-2Dans ce registre, Manuel Valls a inauguré le 27 avril dernier le lancement du projet Eco Titanium, première usine de recyclage de titane en Europe, et qui verra le jour sur le site d’Aubert et Duval en 2016.

Cette unité permettra à l’industrie aéronautique européenne de disposer d’une nouvelle voie d’approvisionnement, indépendante des voies américaine et russe, et ainsi de mieux maîtriser l’approvisionnement en titane, matière première stratégique pour cette filière.

Les actionnaires en sont UKAD, filiale d’Aubert&Duval, porteur industriel du projet (43,5%), l’Etat français, par l’intermédiaire de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) dans le cadre d’une prise de participation pour le Programme des investissements d’avenir (41,3 %), et la caisse régionale de Crédit Agricole Centre France (15,2%), par l’intermédiaire de sa filiale de prise de participation, CACF Développement.