Nicolas Sarkozy devrait pouvoir préparer sereinement les primaires de 2017 et même envisager sa candidature aux prochaines présidentielles. Un des principaux risques susceptible de plomber ses ambitions de retour pourrait prochainement tomber.
En effet, le 8 juillet dernier, le parquet a requis un non-lieu général sur le dossier des pénalités liées à la précédente campagne présidentielle, pénalités payées par l’UMP. Dans cette affaire, l’ancien chef de l’État est placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté dans cette affaire. Ce sont Jean-François Copé et l’ex-trésorière du parti Catherine Vautrin qui sont mis en examen pour abus de confiance.
Il revient à présent aux deux juges d’instruction de trancher. Renaud Van Ruymbeke avait décidé, en avril, de ne pas mettre Nicolas Sarkozy en examen. Une ordonnance de non-lieu semble donc probable.