La France a inventé une machine infernale : le principe de précaution inscrit dans sa Constitution. Au nom de ce principe, il est normalement interdit de construire de nouvelles habitations au village de Tontouta parce qu’un jour, cet endroit aurait été recouvert par les eaux …
L’hôtel Sheraton de Poé possède un golf d’un niveau international par la qualité de son dessin, de ses fair-ways et de ses greens. Le bâtiment central est somptueux, avec ses volumes impressionnants et son style polynésien. Le personnel a considérablement amélioré son attitude et son professionnalisme. La piscine, paraît-il, devrait être réparée.
Pourtant, deux erreurs de conception risquent de « plomber » durablement les comptes d’exploitation.
L’une est irréparable : c’est le positionnement des hébergements collectifs loin de la plage, ce qui constitue une hérésie compte tenu du fait que le littoral de Poé est le plus beau de la Grande Terre et que le lieu est d’abord une destination balnéaire.
La seconde est « variable » : c’est paradoxalement la difficulté pour les vacanciers allongés sur le sable chaud d’aller se plonger dans les eaux du lagon qui est particulièrement beau en ces lieux. Le repoussoir, ce sont ces algues dans lesquelles le touriste peut imaginer les serpents et les rascasses qui l’attendent. Faux, bien sûr, et produit de l’esprit. Mais le ressenti est ainsi.
Or la plupart des touristes internationaux ont à choisir entre le sable et les eaux de l’île des Pins ou d’Ouvéa, et ceux de Poé.
En clair, l’herbier de Poé risque de contribuer largement au déficit prévu du Sheraton, un herbier qui s’étend sur 14 kilomètres quand la façade de l’hôtel de concerne que quelques dizaines de mètres …