Découverte fortuite, mais découverte réelle : des roussettes du Parc Forestier étaient porteuses du virus Nipah.
L’étude des différentes communications sur le sujet incite à la prudence raisonnable : certes, le virus est transmissible à l’homme « par des contacts directs avec des déjection de l’animal » et au Bengladesh, « des personnes ont été affectées après avoir consommé du jus frais de palmier-dattier » infecté.
Rien de bien grave, donc, sinon qu’il n’existe aucun vaccin pour l’homme, et que « le tableau clinique chez l’homme va de l’infection asymptomatique à un syndrome respiratoire aigu et une encéphalite mortelle ». C’est très rassurant.
Alors bien sûr, il s’agit de roussettes du Parc Forestier. On ne sait pas encore ce qu’il en est pour les roussettes agrippées dans les nids bien de chez nous.
C’est juste important, parce qu’en Calédonie, ce n’est pas une question de « marcher dans des déjections », ou de « boire du jus frais de palmier dattier » : sur la Terre de Parole, Terre de Partage, les roussettes, c’est « miam miam » : ON LES MANGE …
Un espoir subsiste : avant de les boulotter, on les cuit.