Le groupe Eramet ne paraît pas au mieux, mais fin avril, le PDG de la société mettait en relief le redressement de son groupe et ses perspectives positives.
Les pertes de 2013 qui s’élevaient à 370 millions d’euros, soit 44,5 milliards FCFP ont été ramenée à 159 millions d’euros, soit 19 milliards de FCFP en 2014. En revanche, le résultat opérationnel courant est repassé dans le vert à 8 milliards FCFP pour un chiffre d’affaires stable à 370 milliards FCFP.
Cependant, le PDG de la compagnie, Patrick Buffet, a tenu à apporter un certain nombre d’éléments sur l’investissement et la santé financière de son groupe.
S’agissant de la compétitivité de la SLN, le PDG indique que « en 2015, le prix de revient d’Eramet nickel devrait être dans la moyenne du secteur, à 6,5 dollars la livre. Les investissements réalisés, poursuit-il, ont permis de moderniser et de réduite les coûts aussi bien de la mine que de l’usine, qui demeure la plus puissante de Nouvelle-Calédonie avec une production de 55.000 tonnes par an ».
Mais Patrick Buffet confirme également la diversification nickel en cours en Indonésie, où le groupe contrôle « l’un des plus importants gisements au monde dont l’évolution des ressources a doublé depuis son acquisition, passant de 4 à 8 millions de tonnes de nickel contenu ».
Le dirigeant d’Eramet précise que des négociations sont en cours, « notamment avec les autorités indonésiennes », pour la construction de l’usine.
Investissements et modernisation des équipements au Gabon pour l’exploitation du manganèse, branche alliages qui demeure un des fleurons de la technologie de la compagnie, renforcement de la structure financière du groupe qui dispose de 250 milliards FCFP de liquidité financière, Eramet, selon Patrick Buffet, « reste la plus belle entreprise minière et métallurgique française ».