Le pape François dit les choses, dans le respect de la foi des autres, mais en encourageant un catholicisme engagé, et même au delà, une chrétienté engagée.
Devant le silence de bien des autorités françaises, et parfois au pus haut sommet de l’Etat, face au massacre de chrétiens victimes de leur seul choix religieux, le pape s’est exprimé avec fermeté. Il a dénoncé un génocide en Orient perpétré par les terroristes islamistes.
Sa position a probablement eu un retentissement en France alors que l’attitude scandaleuse de la RATP à propos de l’affiche du concert des prêtres en faveur des chrétiens d’Orient faisait débat.
A présent, il évoque le génocide arménien, celui des premiers chrétiens. Sans faux semblant. Ce qui a immédiatement provoqué une réaction d’Ankara et la convocation de l’ambassadeur du Vatican.
Le pape François est un ardent défenseur de l’unité des chrétiens et du respect des autres religions. Il n’oublie certainement pas les excès du catholicisme dans le passé. Mais en ce siècle, il constitue une figure réconfortante d’un catholicisme tolérant mais fier de sa foi.